Un représentant ne doit pas être à la masse
Le représentant de la masse est souvent perçu à tort comme étant un impôt ou un péage obligatoire.
Bien au contraire, le représentant de la masse est le garant des investisseurs mais aussi de la société, sur lequel elle peut toujours compter pour solliciter ses investisseurs en cas de besoin. Le représentant de la masse, comme un espion russe aux USA dans les années 60, est en veille jusqu’au jour où il reçoit un appel (soir et week-end inclus) et qu’il est activé.
Lorsqu’il est sollicité, la situation est alors importante et mérite que la réponse soit à la hauteur du contexte, tant en termes de support que de réactivité. Il n’a pas le droit d’invoquer un problème de bonne passante pour faire ce pour quoi il est rémunéré en silence depuis parfois de nombreuses années. Le représentant de la masse est un professionnel aguerri au même titre que les avocats et les banquiers d’affaires qu’il côtoie sur les opérations. Donc pourquoi y a-t-il encore tant d’opérations où les représentants de la masse démissionnent ou disparaissent dans la nature sans laisser de trace ?
Comme souvent, c’est au début que tout se joue, dès l’émission. Ainsi, lorsque le choix du représentant de la masse doit se faire, la question à se poser est de savoir si le prestataire offre toutes les garanties qui s’imposent et dont, moi émetteur, j’aurai besoin dans le futur car l’option B n’existe pas.